Le vice-président du Comité international olympique (CIO), le sud-Coréen Kim Un-yong, soupçonné de corruption, a été soudainement hospitalisé hier soir. Selon un de ses porte-parole, M. Kim, 72 ans, a eu des attaques d’hypertension justifiant cette mesure.
Le ministère public qui devait le convoquer aujourd’hui doit envoyer un procureur à l’hôpital pour examiner son état de santé, puis décider s’il le fait ou non arrêter. Le tribunal a en effet déjà délivré un mandat d’arrêt contre Kim, soupçonné notamment d’avoir accepté plus de 500 millions de wons de pots de vin de deux hommes d’affaires pour les faire entrer au Comité olympique coréen et d’avoir détourné plusieurs milliards de wons destinés à la Fédération mondiale de taekwondo, dont il a été le président. Un poste que, avec son siège de député, il a dû abandonner vendredi dernier.
Kim Un-yong, personnalité sportive très influente en Corée, a cependant reconnu avoir réuni 2,6 millions de dollars pour financer sa campagne pour la présidence du CIO, qu’il a perdue en 2001.