Le gouvernement sud-coréen a proposé d'ajouter la cybersécurité aux thèmes de discussion du Conseil de sécurité de l'Onu, dont le programme est limité aux conflits internationaux, aux invasions ou à la rupture de la paix.
C'est ce qu'a suggéré Hwang Joon-kook, l'ambassadeur sud-coréen auprès des Nations unies, lors de la conférence sur la réforme du conseil onusien, tenue hier à New York.
Le diplomate sud-coréen a ainsi mis en avant la nécessité de mettre à jour le programme du conseil, pour répondre aux nouveaux enjeux dont les cyberattaques perpétrées en vue de détruire des institutions principales, dérober des renseignements ou se procurer des moyens destinés au développement nucléaire.
La Charte des Nations unies définit le pouvoir exécutif de son Conseil de sécurité à exercer via les recommandations ou les mesures coercitives pour le règlement des différends. Or, adoptée en 1945, elle n'a pu prévoir des problèmes de cybersécurité dont le piratage informatique.
Qui plus est, Hwang s'est de nouveau opposé à l'éventuel élargissement du conseil en question. Pour lui, seule l'augmentation du nombre de pays membres permanents risque, entre autres, de réduire la réactivité de cette institution aux enjeux internationaux qui ne cessent d’évoluer.