Les propos du président sud-coréen sur l’éventuel armement nucléaire de son pays ont suscité des commentaires de l’administration américaine.
Selon le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche, le gouvernement de Séoul a clairement annoncé ne pas être en quête de l’arme atomique. Et les Etats-Unis et la Corée du Sud continuent de discuter de l’élargissement d’une dissuasion élargie conjointe. John Kirby a fait cette remarque, lorsqu’il était questionné sur le sujet lors d’un point de presse hier. Il a alors évoqué le fait que Joe Biden avait promis de dénucléariser, de manière complète, la péninsule et que son engagement restait intact.
Même tonalité dans la réponse de son confrère du département de la Défense aux questions des journalistes lors d’un briefing. Effectivement, Patrick Ryder a réaffirmé que les USA accordaient toujours la priorité de leur politique au désarmement nucléaire de la péninsule et qu’ils travaillaient en coopération pour défendre la sécurité et la stabilité de leurs alliés sud-coréen et japonais, et pour contrer les attaques des pays comme la Corée du Nord.
La voix du Pentagone a ensuite souligné que ce dossier était lié à la non-prolifération des armes atomiques, et au fait que la Corée du Sud est placée sous le parapluie nucléaire des Etats-Unis.
Pour rappel, mercredi, Yoon Suk-yeol avait évoqué la possibilité que son pays demande à Washington de redéployer sur son sol des armes atomiques tactiques, retirées il y a plus de 30 ans, ou encore se doter de son propre arsenal nucléaire, si « le dossier atomique nord-coréen devient encore plus grave ». Pour le chef de l’Etat, si tel est le cas, Séoul pourra l’avoir dans peu de temps grâce à ses capacités scientifiques et technologiques.