C’est aujourd’hui que le quatrième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) de la Corée du Sud se déroule à Genève. C’est un processus visant à passer en revue les réalisations des 193 pays membres de l’Onu dans le domaine des droits de l’Homme. Ce mécanisme a été lancé en 2008.
La situation de chaque Etat est examinée par ses pairs tous les quatre ans et six mois sous l’égide du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Afin de répondre aux questions des autres nations, le gouvernement de Séoul a envoyé en Suisse une délégation avec à sa tête la vice-ministre de la Justice Lee Noh-kong. Cette fois, 98 pays ont annoncé leur intention d’y participer.
Certains Etats ont déjà présenté leur questionnaire. Parmi eux, l’Allemagne a voulu savoir s’il y avait eu des avancées dans la mise en œuvre des recommandations adressées au pays du Matin clair lors de son précédent EPU, en novembre 2017, au sujet d’une loi contre la discrimination, qui n’a toujours pas pu être adoptée.
D’autres ont interrogé le gouvernement sud-coréen sur les efforts qu’il a engagés pour abolir totalement la peine de mort, ou encore pour amender le code pénal en vue de sanctionner les auteurs de violences sexuelles commises sans consentement explicite de leurs victimes.