Comme annoncé dimanche par le Premier ministre, la Corée du Sud interdit, à partir de ce mardi, l’entrée à tout étranger s’étant rendu au cours de ces deux dernières semaines dans la province chinoise du Hubei, berceau de l'épidémie du 2019-nCoV. C’est une des mesures du gouvernement destinées à éviter que la situation ne devienne incontrôlable.

Les modalités de cette restriction ont été précisées. D’abord, il s’agit d’interroger les ressortissants étrangers dès l’émission des billets d’avion dans leur ville de départ, afin de savoir s’ils se sont rendus dans la province chinoise ciblée. Puis, les services de quarantaine présents dans les aéroports sud-coréens les obligent à remplir un questionnaire sur leur état de santé dès leur arrivée. Et si les informations indiquées s’avèrent être fausses, ils seront expulsés de force.

Par ailleurs, l’aéroport international d’Incheon a décidé de n’ouvrir que deux portes d’entrées aux passagers venant de Chine dans le premier terminal et qu’une seule dans le deuxième. 30 téléphones sont également installés devant chaque hall des arrivées afin de vérifier l’adresse où ils se rendent dans le pays.

Rien qu’aujourd’hui, un total de 91 appareils au départ de Chine doivent atterrir en Corée du Sud, avec à leur bord quelque 10 000 passagers.