Après un plongeon hier, l’indice de référence de la Bourse de Séoul a fini aujourd’hui en légère hausse. Le Kospi continue ainsi à faire du yo-yo. Explication à cela : les craintes liées à la propagation du nouveau coronavirus dans le monde.
Ce week-end, plus de 100 000 cas d’infection étaient recensés dans près d’une centaine de pays et territoires. Devant l’ampleur de l’épidémie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’une pandémie était devenue « très réelle ». Elle avait jusqu’à présent rechigné à parler d’une telle possibilité.
La guerre des prix du pétrole entre l’Arabie Saoudite et la Russie a, elle aussi, provoqué ce plongeon boursier global. Les cours de l’or noir se sont effondrés d’à peu près 25 %, après que le pays du Moyen-Orient a cassé les prix et inondé le marché, en réponse au refus de Moscou de reconduire les quotas de production.
Autre facteur qui peut expliquer la volatilité du marché financier sud-coréen : la vente à découvert, une pratique qui consiste à parier sur la baisse d'un titre.
Afin d’y faire face, le gouvernement sud-coréen a décidé, aujourd’hui, de la limiter pendant les trois prochains mois. Il envisage d’encadrer chaque jour les actions que les investisseurs peuvent emprunter, en échange de la promesse de les rendre quelques jours plus tard, au moment de la liquidation.