Après de longues tergiversations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fini par déclarer l’épidémie du Covid-19 comme une pandémie. Environ 70 jours après l’apparition de cet ennemi public numéro un, près de 120 000 cas d’infection ont été recensés dans plus de 110 pays et territoires, causant la mort d’au moins 4 300 personnes.
Le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé qu’au cours des deux dernières semaines, le nombre de contaminations en dehors de Chine avait été multiplié par 13 et que le nombre de pays frappés avait triplé. Et d’ajouter que « dans les jours et les semaines à venir, les nombres de cas, de décès et de pays touchés allaient augmenter ».
L’institution de Genève s’est cependant voulu rassurante, expliquant que plus de 90 % des cas ont été avérés dans seulement quatre pays, que dans deux d’entre eux, à savoir la Chine et la Corée du Sud, leur nombre était en nette diminution, et que ce coronavirus pouvait être supprimé et contrôlé. Son patron a d’emblée appelé chaque pays à agir et à faire preuve de solidarité pour combattre cette pandémie.
Il s’agit de la troisième déclaration de pandémie mondiale par l’OMS. Les deux premières ont eu lieu en 1968 et en 2009, respectivement suite aux propagations de la grippe de Hong Kong et de la grippe A (H1N1).