Face aux provocations nucléaire et balistique incessantes par Pyongyang, la communauté internationale durcit ses sanctions
La Corée du Nord a intensifié ses provocations tout au long de l’année 2016. Malgré plusieurs avertissements de la communauté internationale, elle a procédé le 6 janvier à un quatrième essai nucléaire, et le 7 février à un tir de fusée à longue portée.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 2 mars à l’unanimité la résolution 2270, qui prévoit d’imposer au royaume ermite notamment des blocus et des sanctions financières sévères afin d’empêcher tout flux d’argent. Mais ces mesures n’ont pas réussi à stopper ses bravades.
Le régime de Kim Jong-un a aussitôt riposté par un tir de missile à courte portée. Ensuite, il a lancé le 24 août depuis un sous-marin un missile mer-sol balistique (MSBS), et il a mené le 9 septembre un cinquième test nucléaire. Ainsi, il ne s’est montré guère soucieux de la pression internationale pour poursuivre son développement de têtes nucléaires et de projectiles. Cela a montré que la résolution 2270 présentait des failles en matière d’efficacité.
Par conséquent, le Conseil a adopté le 30 novembre la résolution 2321 durcissant les sanctions contre la dictature communiste. Le texte prévoit notamment de restreindre ses activités diplomatiques, de plafonner ses exportations de charbon, qui constituent une importante source de financement, et de demander aux Etats membres des Nations unies de ne pas embaucher ses travailleurs envoyés à l’étranger pour gagner des devises étrangères.
Comme cette dernière résolution resserre davantage l’étau, elle devrait avoir un impact réel.
Photo : Yonhap News, KBS News
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