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Le gouvernement japonais a récemment renforcé les critères d'approbation pour les établissements d'université privés afin de répondre à la forte baisse du taux de natalité. Le ministère de l'Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) a ainsi partiellement révisé les conditions concernées : à partir de l'année scolaire 2025, tout nouvel établissement devra fournir des données objectives sur les perspectives du nombre d'admissions.

Jusqu'à présent, l'ouverture d'une école privée était autorisée s'il n'y avait pas de problèmes majeurs liés aux professeurs, aux installations ou aux programmes scolaires. Cependant, avec la modification apportée, les écoles devront présenter des plans comprenant les estimations des jeunes âgés de 18 ans et du quota d’élèves suivant le même cursus dans les environs.

À souligner qu'au Japon, le nombre d’étudiants universitaires a diminué d'environ 40 % au cours des 30 dernières années. De plus, près de la moitié des universités privées ne parviennent pas à atteindre leur capacité maximale, tandis qu'environ 14 % d'entre elles rencontrent des difficultés de gestion.