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Vie pratique

Les petites histoires qui pimentent les JO de PyeongChang

2018-02-24

Entre nous

Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang se termineront dimanche 25 février après deux semaines de compétitions riches en émotion. Les anecdotes et histoires insolites ne manquent pas pendant cette quinzaine olympique, et ce, aussi bien pendant les épreuves sportives qu’en dehors.



Le couple de patineurs artistiques français, composés de Gabriella Papadakis et de Guillaume Cizeron, a fait vibrer la planète entière. La patineuse a dit avoir vécu son « pire cauchemar » lorsque sa tenue s’est détachée dès le début de l’épreuve de danse courte lundi dernier. Malgré l’irruption d’un de ses seins peu après leur entrée sur la glace, ils ont été capable d’accomplir une très belle performance. A l’issue de leur programme libre le lendemain, la paire française a empoché la médaille d’argent pour sa toute première apparition à des Jeux olympiques. Déjà double champions du monde et quadruple champions d’Europe en couple, ces deux jeunes athlètes vont sans aucun doute faire encore beaucoup parler d’eux.



Les « Bullet men », créés par le plasticien sud-coréen Kim Ji-hyun, sont devenues les stars surprises de ces Jeux. Il s’agit de trois statues de musculeux hommes nus avec des têtes en forme de pénis qui se trouvent sur une colline menant au centre de presse principal des JO de PyeongChang. Tout a commencé par un article publié dans un journal japonais et depuis, elles ont été détournées par une nuée d’internautes. On peut par exemple voir ces sculptures phalliques prendre la forme de Pokémons ou de missiles, mais aussi portant des couettes de chaque côté de leur… tête.



Autres phénomènes de PyeongChang 2018, les robots déployés sur les sites olympiques pour répondre aux besoins des visiteurs et journalistes. Leurs rôles sont divers, ils peuvent par exemple indiquer un itinéraire à suivre, distribuer des bouteilles d’eau fraîche, garantir une moquette impeccable tout en diffusant de la musique ou encore livrer leurs prévisions météo.



L’équipe féminine sud-coréenne de curling crée l’événement aux Jeux olympiques de PyeongChang en enchaînant les victoires. A tel point que le public se passionne de plus en plus pour cette discipline et qu’il règne une ambiance de folie au centre de curling de Gangneung à chacune de leur apparition. Les médias étrangers, tout aussi impressionnés par ces athlètes, leur ont donné le surnom de « Team Kim ». En effet, l’équipe rassemble Kim Eun-jung, la capitaine avec les grosses lunettes, Kim Kyeong-ae, Kim Seon-yeong, Kim Yeong-mi et Kim Cho-hi… sans oublier leur coach Kim Min-jung. En Corée du Sud, où le fait que toutes les membres de l'équipe partagent le même nom de famille n’a rien de surprenant, on les surnomme plutôt « Garlic Girls », « filles de l’ail » en français, ce qui ne semble pas très flatteur. Heureusement, cela n’a rien à voir avec leur haleine mais provient de leur ville d’origine. Elles ont fréquenté le même lycée à Uiseong, dans la province de Gyeongsang du Nord. Cette ville provinciale, située à 330 kilomètres au sud-est de Séoul, est surtout réputée pour sa production d'ail. Le Wall Street Journal ne tarit pas d’éloges à leur propos. Dimanche dernier, le quotidien américain a écrit : « L'équipe sud-coréenne de curling féminin est devenue la vedette surprise des Jeux olympiques de PyeongChang, un outsider qui a fait irruption pour décrocher une médaille, dans un sport où la Corée du Sud était pratiquement absente il y a encore quelques années. »

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