L’arrêt de la grève des ouvriers des centrales électriques a provoqué une crise au sein de la confédération syndicale KCTU. Celle-ci avait signé un accord mardi dernier avec le gouvernement pour mettre fin à une grève de plus d’un mois des ouvriers des centrales électriques. Selon les termes de l’accord, les grévistes doivent reprendre leur travail ce samedi, mais la direction de la KCTU est aujourd’hui vivement critiquée pour avoir fait des concessions au gouvernement. La polémique porte en particulier sur la privatisation des 5 centrales thermiques contrôlées par l’Etat. Le gouvernement affirme que les syndicats ont accepté le principe de cette réforme en signant le texte de mardi. Une interprétation de l’accord contestée par les grévistes. Face à la grogne des militants, la direction de la confédération a décidé de démissionner collectivement. La KCTU a également décidé de rejeter le texte de l’accord, qui selon elle pourrait être utilisé par le gouvernement dans un but pervers. Cette mesure pourrait relancer le mouvement de grève. Elle pourrait aussi provoquer au sein de la KCTU la plus grave crise depuis la création de la confédération.