Pour la première fois depuis 4 mois, les représentants de la FKTU, l’une des deux confédérations syndicales du pays, ont rencontré hier le patronat et le gouvernement pour discuter de la mise en place de la semaine des cinq jours. Mais les négociations ont été interrompues par les protestations de la KCTU, l’autre confédération, plus progressiste. Une vingtaine de membres de la KCTU ont fait irruption dans la salle de réunion pour demander la publicité des pourparlers. Des affrontements avec les policiers ont suivi. Au cours des négociations, la FKTU a relayé les inquiétudes des ouvriers, inquiétudes selon lesquelles la réduction du temps de travail risque de s’accompagner d’une baisse des salaires. Selon l’autre centrale, la KCTU, les négociations menées actuellement au sein de la commission risquent de détériorer encore les conditions de travail des salariés. Je vous rappelle que lors de précédentes négociations il y a quatre mois, les partenaires sociaux avaient demandé de porter la durée légale du travail à 40 heures, soit 4 heures de moins qu’actuellement.