Mais de son côté, les syndicats refusent de garantir une Coupe du Monde sans grève. Après avoir annoncé hier qu’elle troublerait l’organisation du Mondial, la KCTU, la confédération syndicale la plus radicale du pays, a manifesté dès aujourd’hui devant les représentations diplomatiques des 32 nations qualifiées pour la phase finale. Elle prévoit demain un important rassemblement en région et entamera mardi prochain une grève pour une période indéterminée. Les syndicats du secteur touristique entre autres participeront à ce mouvement pour demander l’application de la semaine des 40 heures et pour dénoncer la précarité de leur profession. De leur côté, les organisations patronales ont aussitôt publié une déclaration commune pour dire que le Mondial était une occasion de rétablir l’économie nationale et donc que les mouvements syndicaux ne devaient pas l’entacher.