La réaction des syndicats ne s’est pas faite attendre après que le patronat eut demandé hier au gouvernement de retarder l’application de la semaine de cinq jours. Dans une conférence de presse hier, les représentants des deux confédérations nationales des syndicats, la FKTU et la KCTU, en ont demandé l’introduction immédiate sans réduction de salaires et des congés. Ils ont également menacé d’organiser une grève générale si le gouvernement n’accepte pas leurs revendications et de mener une campagne contre le candidat aux élections présidentielles des partis qui s’opposent à l’application de ce nouveau rythme de travail. Au terme de la conférence de presse, certains membres des deux confédérations ont manifesté devant les locaux de la Fédération des industriels coréens, qui regroupe les représentants des conglomérats coréens. Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire le nombre des jours fériés en cas de l’entrée en vigueur de la semaine des 40 heures. A l’heure actuelle, les salariés coréens ont le droit à 143 jours de congé, ce que le gouvernement juge trop par rapport à la moyenne internationale.