Si la Corée du Nord n’arrive pas à améliorer ses relations avec la Chine, la Russie ou encore les Etats-Unis, il y a des chances qu’elle tende la main à la Corée du Sud. C’est ce que prévoit Séoul.
Dans un dossier intitulé « Bilan des trois ans au pouvoir de Kim Jong-un et perspectives » et rendu public vendredi, le ministère sud-coréen de la Réunification a estimé que Pyongyang pourrait passer à l’acte l’année prochaine. Cela se produirait à l’occasion du 70e anniversaire de la libération de la Corée par le colonisateur japonais, du 70e anniversaire de la fondation du Parti des travailleurs ou encore du 15e anniversaire de la déclaration du 15 juin.
Publiée en 2000, cette dernière avait été signée lors du premier sommet historique entre le président sud-coréen de l’époque Kim Dae-jung et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, le père de l’actuel leader Kim Jong-un. Ils s’étaient alors engagés à mener des efforts en faveur de la réunification et à promouvoir la coopération et le dialogue.
Concernant de nouvelles menaces du pays communiste, le ministère estime qu’à l’heure actuelle, comme Pékin et Moscou s’y opposent, Pyongyang ne devrait pas effectuer un nouvel essai nucléaire, mais il pourrait, par exemple, continuer à lancer des missiles ou tenter des provocations près de la frontière intercoréenne.