Plus de 120 personnes ont péri dans un incendie criminel qui a ravagé mardi le métro de Daegu à 200 km au sud-est de Séoul. De nombreuses victimes ont succombé à l’inhalation de fumées toxiques, d’après les autorités médicales de la 3ème ville du pays.
Plusieurs heures après la tragédie, les pompiers et secouristes tentaient toujours de sauver les passagers coincés dans le métro, alors qu’une épaisse fumée continuait de se dégager de la station située dans le centre ville. Le bilan risque de s’alourdir : à 13 heures ce mercredi, il était de 125 morts, 146 blessés et 270 disparus.
De nombreuses personnes font la queue pour prendre connaissance du sort de leurs proches sur des listes de victimes rendues publiques. Les autorités ont commencé l’identification des corps remontés de la station de métro, une tâche ralentie par leur état de calcination avancée qui nécessite des analyses d’ADN.
Le métro de Daegu avait déjà connu une catastrophe mortelle en 1995, quand une centaine de personnes avaient été tuées et une centaine d’autres blessées lors d’une explosion de gaz.