La Corée du Nord devrait emprunter immédiatement le chemin de la réforme et du dialogue en reconnaissant la vague de changement dans la communauté internationale au lieu de l'ignorer.
C'est ce qu'a déclaré la présidente sud-coréenne Park Geun-hye au cours d'une réunion aujourd'hui à la résidence présidentielle dans le cadre de son dernier effort pour l'éventuel dialogue intercoréen.
D'après la chef de l'Etat, la Mongolie, le Vietnam et la Birmanie sont en voie de développement et de croissance après avoir opté pour la réforme et l'ouverture, alors que les Etats-Unis et Cuba ont rétabli leurs relations diplomatiques tout en mettant fin à leur confrontation vieille de plusieurs décennies.
Dans la foulée, Park Geun-hye a souligné que le processus de confiance dans la péninsule avait pour objectif de conduire la Corée du Nord à devenir un membre responsable de la communauté internationale, non pas de l'isoler.
En parallèle, la présidente a exhorté les participants à s'efforcer d'instaurer un climat propice à la relance des échanges privés entre les deux Corées. Pour elle, plus la division nationale perdure, plus l'écart sur les modalités de vie et la prise de conscience entre les peuples intercoréens se creuse.
Enfin, Park Geun-hye est revenue sur le coût de la réunification des deux Corées. Elle estime que la crainte sur ces dépenses colossales pourrait plus ou moins s’estomper, sous réserve d'un plan détaillé consacré au développement des infrastructures et des ressources au nord de la frontière.