Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé que l’Armée surveillait de près la situation au nord du 38e parallèle, en raison du lancement probable par Pyongyang d’un missile à longue portée dans les prochains jours.

Le porte-parole du ministère, Kim Min-seok, a déclaré ce matin au cours d'un briefing régulier que la Corée du Nord était capable de mener de graves provocations et ce, de façon inattendue. Dans le cas où le pays communiste procéderait à un tir balistique, il a souligné que Séoul et Washington répondraient conjointement, tandis que Tokyo collaborerait avec la communauté internationale.

Kim a également admis que les forces alliées de la Corée du Sud et des Etats-Unis pourraient échouer à détecter les signes du lancement imminent d’un engin par le Nord, citant la structure du site de lancement de Dongchang-ri, dans la province de Pyongan du Nord.

Le représentant a rappelé que le lancement d’un missile à longue portée par le régime de Kim Jong-un constituerait une violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, et représenterait une grave menace pour le pays du Matin clair et toute l’Asie de l’Est.

A ce jour, la Corée du Nord n’a pas encore désigné de zone interdite à la navigation aérienne, en dépit des rapports des médias suggérant qu’elle pourrait effectuer un tir de missile balistique intercontinental (ICBM).

Les autorités militaires sud-coréennes et le Service national du renseignement (NIS), estiment que Pyongyang est prêt à procéder au test d’ICBM à tout moment. S’appuyant sur les mouvements détectés à Dongchang-ri, un agent du NIS a déclaré que le Nord avait installé de grands panneaux pour cacher son lanceur aux satellites américains.