La Corée du Sud envisage d'infliger des sanctions limitant le transport maritime à la Corée du Nord. Cela s’inscrit dans les mesures de représailles destinées à punir le régime de Kim Jong-un pour ses récents essais nucléaire et balistique. Une fois entrées en vigueur, ces sanctions feront suite à l'arrêt des activités du site industriel mixte de Gaeseong, situé près de la frontière intercoréennes.
En effet, le gouvernement sud-coréen se propose d'interdire tout navire d’un pays tiers qui ferait escale sur les côtes nord-coréennes de gagner ensuite les ports de la Corée du Sud.
Les bateaux du Nord sont défendus d'entrer dans les ports et de passer les zones maritimes du Sud, conformément aux sanctions à l'encontre de Pyongyang prises après son torpillage en 2013 de la corvette sud-coréenne Cheonan.
Le Japon a déjà mis en place des mesures similaires qui refusent aux bateaux nord-coréens l’entrée dans ses ports, y compris ceux liés à des œuvres humanitaires, et les navires d’autres nations qui font escale au royaume ermite.
Séoul présentera ces mesures punitives concernant le transport maritime quand le Conseil de sécurité de l'Onu aura adopté la résolution sur les sanctions contre le régime de Kim Jong-un.