Le gouvernement sud-coréen continue de chercher des moyens pour bloquer les fonds du régime de Kim Jong-un. Après avoir fermé le complexe industriel de Gaeseong sur le territoire nord-coréen et déconseillé aux voyageurs sud-coréens d’aller manger dans les 100 restaurants officiels que Pyongyang a établi autour du monde, notamment en Chine, Séoul tourne les yeux vers les ouvriers nord-coréens envoyés à l’étranger.
Leur nombre est estimé à 58 000. Travaillant actuellement dans une cinquantaine de pays, ils gagnent environ 250 millions de dollars par an. Près de 90 % de cette somme serait utilisée pour le développement du programme nucléaire et balistique ainsi que l’achat des produits de luxe pour la classe dirigeante nord-coréenne.
D’après un haut responsable du gouvernement sud-coréen, afin de suspendre l’expédition de ces nord-Coréens à l’étranger, qui travaillent d’ailleurs souvent dans des environnements où les droits de l’Homme ne sont pas respectés, la collaboration avec les pays qui les accueillent ainsi que des organisations internationales est indispensable. Séoul travaille donc pour obtenir leur coopération.