Pyongyang a violemment réagi à l’annonce des prochaines manœuvres militaires sud-coréano-américaines.
Dans un communiqué publié hier soir, le commandement suprême de son armée populaire a menacé Séoul d’une « opération préventive immédiate », susceptible de frapper en premier lieu la Cheongwadae, le palais présidentiel.
Pour rappel : la Corée du Sud et les Etats-Unis lanceront en mars leurs exercices militaires conjoints qu’ils mènent tous les ans. Les deux alliés étudient la possibilité d’y appliquer pour la première fois leur plan stratégique, baptisé Oplan 5015. Et les forces américaines au sud de la péninsule ont récemment annoncé que des effectifs appartenant aux forces spéciales de l’US Army, comme le « 75e régiment de Rangers » sont déjà arrivés en Corée du Sud pour les manœuvres. Ces unités avaient été mobilisées dans la guerre d’Afghanistan et ont effectué des missions de décapitation des figures clés ennemis.
Cela aurait provoqué l’ire du régime de Kim Jong-un, qui a promis une opération préventive contre le moindre mouvement de ces forces spéciales. Il a précisé qu’il allait prendre pour cible numéro un la Maison bleue et les bâtiments gouvernementaux, avant de frapper les bases américaines en Asie-Pacifique et le territoire américain.
La présidence sud-coréenne n’a pas tardé à répliquer elle aussi. Son porte-parole a parlé ce matin de « paroles provocatrices inacceptables ». Jeong Yeon-guk a affirmé que c’est le Nord qui devra endosser entièrement la responsabilité de tout ce qui se passera dorénavant après sa menace.