Après la récente défection collective de 13 nord-Coréens au Sud, l’inquiétude grandit face à une possible provocation de Pyongyang contre les sud-Coréens, comme le terrorisme ou l’enlèvement. Le gouvernement de Séoul a alors demandé à ses ambassades et consulats de renforcer la sécurité et de mieux protéger ses ressortissants.
Une organisation de défense des droits de l’Homme en Corée du Nord a elle aussi appelé tous les sud-Coréens présents dans les régions frontalières chinoises avec la Corée du Nord à éviter tout contact avec le Nord. Ces derniers temps, celui-ci demande plus fréquemment à les rencontrer sous prétexte de commerce ou d’urgence.
A ce propos, les services secrets sud-coréens (NIS) ont indiqué que les agences nord-coréennes dont les activités sont dirigées contre le Sud continuent d’accroître leurs capacités d’attaque terroriste. Ils ont cité notamment le fameux Bureau général de reconnaissance. Du coup, le NIS a évoqué la possibilité d’empoisonnement de citoyens sud-coréens ou d’enlèvement.
Le gouvernement de Séoul a alors alerté une fois encore les journalistes et les religieux en mission dans les villes frontalières chinoises avec le royaume ermite.