Comme on s'y attendait, la Corée du Nord a vivement contesté la décision des Etats-Unis de sanctionner son dirigeant. Le Trésor américain a en effet publié hier matin sa liste noire comprenant 15 personnes, dont Kim Jong-un, et 8 entités nord-coréennes responsables d’actes de violations des droits de l'Homme.
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a publié un communiqué le soir même. En qualifiant ce dispositif de déclaration de guerre, le texte condamne le gouvernement américain pour « avoir dépassé la ligne rouge en calomniant la dignité suprême » et appelle au retrait immédiat de cette mesure.
Pyongyang a également déclaré que tous les canaux diplomatiques avec Washington seraient immédiatement fermés. Il a également menacé de traiter désormais tous les dossiers entre les deux pays selon la loi appliquée en cas de guerre, en promettant des ripostes musclées.
Dans la foulée, le régime de Kim Jong-un a souligné la fidélité de son peuple au jeune leader en le qualifiant de « destin de 10 millions d'habitants ». Il a aussi mis en avant que si les Etats-Unis avaient pris une telle initiative, c'est qu'ils auraient été bouleversés par le développement fulgurant de sa capacité nucléaire.