Face à la propagation rapide en Chine du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère, les autorités sanitaires coréennes renforcent les mesures de prévention. L’Institut national de la santé a annoncé aujourd’hui envisager d’interdire aux personnes étant rentrées de Chine, de Hong Kong, de Singapour et du Vietnam il y a moins de dix jours de procéder à une analyse de sang, ceci bien que rien ne prouve que le virus puisse être transmis par voie sanguine. L’autorité sanitaire coréenne a aussi renforcé le contrôle aux aéroports.
Si l’on en croit un de ses responsables, depuis jeudi dernier, date à laquelle le nombre de gens infectés par l’épidémie a massivement augmenté en Chine, un à deux cas suspects ont été détectés en Corée, et les personnes possiblement infectées mises en observation.
La ministre de la Santé a quant à elle confirmé que, pour l’heure, il n’y avait aucun cas avéré de SRAS dans le pays. Mme Kim Hwa-jung a tenu ces propos aujourd’hui devant le parlement, où des députés lui demandaient si son ministère dissimulait ou non des cas de la maladie dans le pays. Elle a cependant ajouté avoir placé en quarantaine un certain nombre de personnes atteintes d’une forte fièvre, sans donner de précision sur leur nombre.