L’armée nord-coréenne a récemment placé des mines antipersonnel près du village de la trêve de Panmunjom sur la frontière intercoréenne. Elle l’a fait plus précisément à proximité du « pont du non-retour », situé dans la JSA ou la zone commune de sécurité, sous le contrôle du Commandement des Nations unies. C’est celui-ci justement qui a découvert l’enfouissement des engins.
 
Le traité d’armistice signé en 1953 interdit de les installer dans cette zone. Le Commandement a protesté contre cette nouvelle provocation, qui constitue donc une violation de l’armistice et qui risque de mettre en danger plusieurs milliers de visiteurs. Il fait tout de même preuve de prudence à l’égard de la raison de cet enfouissement.
 
Mais selon certains analystes, le Nord a pris une telle mesure afin de dissuader ses soldats en poste près de la DMZ de passer au Sud, après les récentes défections en série de ses ressortissants.