Le gouvernement poursuit la restructuration des universités en difficulté financière. Pour cela, le ministère de l’Education procède chaque année à l’évaluation ou à la réévaluation des « facs », en particulier celles qui sont dans le rouge. Il en a rendu publics hier les résultats de cette année.
Un total de 66 établissements a été concerné. En 2015, ils avaient déjà été épinglés pour mauvaise gestion. Par conséquent, l’exécutif leur accordait un soutien financier restreint, tout en leur demandant de se restructurer.
Cela dit, 28 d’entre eux : 16 universités qui proposent des formations en quatre ans et 12 instituts universitaires, qui pourraient correspondre à l’IUT français, n’ont toujours pas su rééquilibrer leurs comptes. Ils risquent de fermer leurs portes. Car les prêts et les bourses d’études de l’Etat seront eux aussi limités.
Les établissements concernés expriment bien entendu leur mécontentement. Selon eux, les critères d’évaluation restent peu transparents. Malgré cela, le ministère a annoncé envisager d’obliger les facultés qui ne cessent d'obtenir la plus mauvaise note à réduire leurs effectifs d’étudiants, si la loi sur la restructuration des universités est votée à l’Assemblée nationale.