Le Conseil de sécurité de l'Onu a durci en mars les sanctions déjà en vigueur contre Pyongyang dans sa nouvelle résolution 2270. Ses conséquences commencent à se préciser.
 
Les échanges commerciaux de la Corée du Nord avec ses partenaires étrangers reculent et l’activité de ses ouvriers envoyés à l’étranger se contracte. Elle peine alors à amasser des devises étrangères. Le ministère sud-coréen de la Réunification en a fait part dans un rapport soumis hier à la commission de la diplomatie et de la réunification du Parlement.
 
En chiffres. Entre avril et juillet, les exportations et les importations sino-nord-coréennes ont baissé de 7 % par rapport à la même période l’an dernier. La chute des ventes de l’anthracite nord-coréen en Chine est beaucoup plus importante, avec 24 %.  
 
De même, plusieurs pays continuent d’expulser les ouvriers nord-coréens clandestins sur leur territoire. De plus en plus nombreux sont les restaurants nord-coréens à l’étranger qui ferment provisoirement ou définitivement. De plus en plus rares en revanche sont les touristes étrangers qui visitent le nord de la péninsule.
 
Afin de tenter de surmonter ses carences en devises, Pyongyang met davantage de pression sur leurs diplomates et agents commerciaux à l’étranger pour qu’ils augmentent leur apport. Cela les amène à fuir leur pays.