Nouvelle affaire de défection de hauts responsables du pouvoir nord-coréen. Cela s’est passé l’année dernière, mais on ne l’a appris qu’aujourd’hui. Il s’agit cette fois d’un directeur général au ministère de la Sécurité nationale, l’un des organes clés du pays communiste. Il surveille les habitants et inspecte les antirévolutionnaires.
Selon une source qui connaît bien la situation au nord du 38e parallèle, ce nord-Coréen a fui son pays et rejoint le Sud en 2015. Là-bas, il a été interrogé par les autorités concernées. Il a alors révélé que « l’opinion publique des habitants de Pyongyang à l’égard de leur leader est chauffée à blanc ». Il aurait voulu dire par là que ceux-ci sont agités et ne font plus confiance à Kim Jong-un.
La défection d’un haut placé de ce renseignement nord-coréen est rarissime. Elle aurait donc permis au Sud d’obtenir une mine d’informations sur les réorganisations qui ont eu lieu au sein de l’appareil nord-coréen depuis l’arrivée au pouvoir de Kim junior ou sur le système de surveillance des habitants. Le nouveau déserteur a travaillé à Pyongyang.
Après avoir appris son évasion, le dirigeant suprême aurait manifesté sa très mauvaise humeur. Kim Won-hong à qui il accorde une confiance solide dirige actuellement le ministère. Il est donc considéré comme le numéro deux réel du régime.