L’Institut National de la Santé a rendu public aujourd’hui son nouveau jugement provisoire sur le premier cas de pneumopathie atypique en Corée : au vu des derniers résultats d’examens, le quadragénaire rentré de Pékin et mis en observation fin avril est toujours considéré comme un cas « probable » de SRAS. Explications : son état s’est amélioré mais il montre encore des symptomes de pneumonie – haute température et toux. Selon l’INS, on a par contre découvert aucune trace du coronavirus du SRAS sur le patient.
L’institut a ajouté que le malade pourrait donc quitter l’hôpital 48 heures après la disparition des derniers symptômes.
D’autre part, l’agence sanitaire a annoncé qu’elle enverrait prochainement trois experts à Hong Kong et à Singapour afin d’étudier comment on y gère les patients du syndrome respiratoire aigu sévère et comment se préparer à la propagation du virus en Corée.
Enfin, il a recommandé de désinfecter les toilettes et autres parties communes des hôpitaux et bâtiments où sont isolés les cas suspects de SRAS. En effet, l’OMS a révélé dans son dernier rapport dimanche que le coronavirus responsable de la maladie pouvait vivre plusieurs jours dans les selles et infecter ainsi, par les égoûts, l’ensemble d’un bâtiment.