Le premier cas « probable » de SRAS, un homme de 41 ans qui avait séjourné en Chine, devra quitter demain l’hôpital et être mis immédiatement en quarantaine chez lui pour une période d’une semaine. L’Institut national de la Santé a pris cette décision aujourd’hui à l’issue d’une réunion de ses experts. Il a précisé que le malade ne montrait plus de symptômes de la pneumopathie, c’est à dire une forte fièvre et de la toux.
Cet homme était rentré le 28 avril dernier d’un séjour de deux mois à Pékin et a vu, après injection d’antibiotiques, sa fièvre baisser et ses malaises respiratoires diminuer, ce qui a laissé à penser qu’il aurait été atteint d’un autre type de pneumonie, causée celle-ci par des bactéries. Les autorités sanitaires n’en ont cependant pas trouvé de symptômes.
L’Institut national de la Santé a par ailleurs annoncé que 74 des 140 passagers coréens qui avaient pris le même vol que deux voyageurs français possiblement atteints du SRAS, ne montraient pas de symptômes de l’épidémie. Il a precisé que 4 des 7 passagers coréens qui se trouvaient à proximité des Français dans l’avion ont été mis en quarantaine chez eux.
Je vous rappelle qu’en France, la Direction générale de la Santé a annoncé mardi avoir découvert deux cas de SRAS : deux personnes revenues de Nankin via Séoul le 2 mai par un vol Korean Air.