Le secrétaire américain à la Défense est attendu cette semaine à Séoul dans le cadre de sa première visite à l’étranger depuis sa prise de fonctions. James Mattis en profitera également pour se rendre à Tokyo.
Le Rodong Sinmun, le journal officiel du Parti des travailleurs nord-coréen ne voit pas ce voyage d'un bon oeil. En effet, dans un éditorial paru hier, il a martelé que le gouvernement sud-coréen s'affairait à réaffirmer son alliance avec les Etats-Unis, en recevant le nouveau chef du Pentagone. Il a aussi mis en avant que Séoul suppliait l'équipe de Trump de ne pas le mettre à l'écart, tout en se tenant prêt à accepter toutes ses demandes dont une augmentation de la contribution sud-coréenne à la présence des GI's sur son sol.
Cet article a été publié, jeudi dernier, à l'occasion du 67e anniversaire de l'entrée en vigueur d'un accord d'aide et défense mutuelles entre Séoul et Washington.
La tournée en Asie de James Mattis intervient sur fond d'escalade des tensions dans la péninsule coréenne après que le leader nord-coréen a déclaré que son régime en était à la dernière phase d’un tir de missile balistique intercontinental, capable, semble-t-il, d'atteindre les Etats-Unis.
Mattis se trouvera en tête-à-tête avec son homologue sud-coréen Han Min-koo le 2 février. Le front commun face aux menaces nord-coréennes et le renforcement de l'alliance entre les deux alliés seront au coeur de leurs discussions.