Le gouvernement japonais s'est engagé à la création d'un nouveau fonds pour aider les victimes de la bombe atomique, résidant actuellement hors du Japon. Ce sont les médias japonais qui ont publié hier cette information en rapportant que le ministère nippon du Bien-être et du Travail préparait un fonds de l'ordre de 500 millions de yens, la monnaie japonaise, et ce montant sera utilisé pour indemniser les victimes ou pour leur procurer des soins dans l'archipel, et ce à partir de l'année prochaine au plus tôt. A Séoul, on estime qu'environ 5 000 personnes dont 2 200 sud-Coréens et 900 nord-Coréens victimes de la bombe atomique américaine larguée en 1945 à Hiroshima et à Nagasaki pourraient en bénéficier. Les victimes nippones résidant dans l'archipel suivaient des traitements et touchaient une allocation mensuelle de 34 000 yens dans le cadre de la loi concernée. Tokyo a pris cette nouvelle mesure en jugeant qu'il ne pouvait plus rester sourd à la demande des victimes coréennes et aux critiques internationales. Les familles des victimes sud-coréennes ont cependant avancé que le chiffre de 10 milliards de yens était un minimum pour indemniser toutes les victimes hors du Japon et que donc la nouvelle mesure de Tokyo restait somme toute symbolique.