Le gouvernement étudie la possibilité de faire fluctuer les quotas d’écran en fonction des parts de marché réalisées par le cinéma coréen sur l’ensemble du pays, ce qui éviterait d’avoir à les réduire abruptement ou plus radicalement à les supprimer. Cette étude est menée pour préparer les négociations sur l’accord d’investissement avec les Etats-Unis, Washington exigeant, pour la signature de ce texte, la supression du système de protection du cinéma coréen. Selon un haut responsable du gouvernement, l’idée serait que si, sur une période de trois ans, le cinéma national réalise plus de 50 % de parts de marché dans les salles, le niveau des quotas pourrait être revu à la baisse. Dans le cas contraire, les quotas seraient relevés pour mieux protéger le cinéma coréen. Actuellement, chaque cinéma du pays est obligé de consacrer au moins 146 jours de sa programmation annuelle aux films coréens, ceux-ci ayant réalisé 47 % des parts de marché à Séoul dans les six premiers mois de 2003. Selon le responsable du gouvernement, la barre de 50 % de parts de marché sur 3 ans est une hypothèse de travail, une consultation du milieu du cinéma et de différents instituts de recherche restant à réaliser.