Les négociations syndicat-patronat en vue de la semaine des cinq jours avancent. Les deux partenaires sociaux menaient des négociations laborieuses en raison du différend bilatéral, notamment au sujet du maintien ou non de l'actuel niveau de salaire après la mise en place du nouveau rythme de travail. C'est dans un tel contexte que le patronat a récemment annoncé son intention de faire des concessions, une annonce saluée par le syndicat. La KEF, la Fédération des employeurs coréens, négociateur au nom du patronat, a effectivement proposé à son partenaire représentant le syndicat, c'est à dire la FKTU, de préciser dans la nouvelle loi du travail le principe de maintenir le salaire que les ouvriers touchent actuellement, même après la réduction du temps de travail. Pour la FKTU, l'une des confédérations nationales syndicales, la proposition du patronat satisfait 70 à 80 % de ses demandes et ses adhérents pourraient bien l'accepter. La confédération pourrait se prononcer lundi prochain. Si les deux négociateurs trouvent une entente avant la fin de l'année, le Parlement devra approuver le projet en février prochain. L'incertitude demeure cependant : l’accord de principe entre la KEF et la FKTU pourrait voler en éclats pendant les négociations sur les points de détails.