A partir d’aujourd’hui, le ministère sud-coréen de la Justice a engagé une rafle contre les résidents étrangers en situation irrégulière en Corée estimés à 120 mille, suite à l’expiration de la date butoir du gouvernement pour l’inscription d’un séjour prolongé ou le départ volontaire du pays.
Les responsables des agences gouvernementales concernées ont mis en place 50 équipes qui seront opérationnelles jusqu’au 28 novembre prochain. 50 autres cellules seront inaugurées le 8 décembre pour une autre mesure de contrôle de 10 jours contre les travailleurs étrangers illégalement résidant en Corée.
Une rafle supplémentaire de 10 jours se poursuivra tous les mois jusqu’au juin prochain, faisant l’objet des étrangers ayant séjourné dans le pays pendant plus de 4 ans, ainsi que de ceux employés illégalement dans le secteur du service et d’autres secteurs industriels. Pourtant, les employés illégaux dans l’industrie manufacturière ne seront pas la cible de la campagne, le gouvernement craignant que leur expulsion immédiate provoque le manque du personnel notamment au sein des PME.
Plus de 3000 Chinois d’origine coréenne sont en grève de la faim dans 8 églises à Séoul et dans la province de Gyeonggi.
Leur grève de la faim a commencé, vendredi lorsque des Chinois-Coréens ont déposé un appel à la Cour constitutionnelle revendiquant leur naturalisation.