Mardi dernier, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a reconnu, exceptionnellement, au cours de l’assemblée plénière du comité central du Parti des travailleurs, ne pas avoir atteint les objectifs fixées dans le plan quinquennal économique du pays qui vient de s’achever. Il a été suivi par plusieurs hauts officiels concernés, qui se sont livrés publiquement à un « mea culpa ».

A la une du journal officiel du parti, Rodong Sinmun, des articles en ce sens envoyés par de hauts cadres rattachés à l’économie, ont été publiés ce matin. Par exemple, le ministre de l’Industrie chimique, Jang Kil-ryong, a déploré « l’absence de perspectives stratégiques et de plans pertinents » des hauts fonctionnaires de son ministère. Le dirigeant de la compagnie sidérurgique Kim Chaek, Kim Kwang-nam, s'est reproché de « la grande responsabilité de sa société » dans la mauvaise performance de l’économie du pays communiste.

Pour rappel, le parti unique nord-coréen a décidé d’organiser, en janvier prochain, son huitième congrès pour présenter un nouveau plan de cinq ans pour le développement économique national.