Condamné à deux ans et demi d'emprisonnement dans un procès pour corruption, l'héritier du groupe Samsung, Lee Jae-yong, a annoncé aujourd’hui renoncer à se pourvoir en cassation et « accepter humblement » la dernière décision du tribunal.
Le vice-président de Samsung Electronics a déjà passé 353 jours derrière les barreaux. Il peut ainsi espérer sortir de prison fin juillet 2022, à moins qu’il ne bénéficie d’une libération conditionnelle.
Lee a été accusé en février 2017 d'avoir versé 29,8 milliards de wons de pots-de-vin, l’équivalent de 22,2 millions d’euros, afin de soudoyer l’ancienne présidente destituée Park Geun-hye et sa confidente Choi Soon-sil dans le but de faciliter sa succession à son père à la tête du premier conglomérat du pays.
En premier ressort, il a été condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir fourni un total de 8,9 milliards de wons, soit 6,6 millions d’euros, pour financer l'entraînement équestre de la fille de Choi et une fondation sportive appartenant à celle-ci.
Mais l'héritier du géant sud-coréen a été libéré l'année suivante après qu'une Cour d'appel a réduit sa peine à deux ans et demi de prison avec un sursis de quatre ans, en se basant sur une révision à la baisse à 3,6 milliards de wons du montant des dessous-de-table offerts, à savoir 2,6 millions d’euros.
Cependant, la Cour suprême a jugé en août 2019 que Lee avait versé la somme de 8,6 milliards de wons et a renvoyé l'affaire en appel. Le verdict rendu le 18 janvier dernier sera donc le dernier.