C’est un rétropédalage. La province de Gyeonggi avait émis, le 8 mars, un ordre administratif visant à rendre obligatoire le dépistage au COVID-19 pour toute embauche de travailleurs étrangers. Sa préfecture est revenue en arrière en annonçant, hier, que cet ordre n’était plus d’actualité. Elle a pris une telle décision après avoir réexaminé profondément le dossier avec tous les services.
Il s’agit de prendre en compte l’aspect discriminatoire de la démarche d’imposer seulement aux non-Coréens les résultats négatifs du dépistage anti-COVID comme une condition préalable à l’accès à l'emploi.
La préfecture de Gyeonggi a tenu à souligner que l’ordre administratif en question avait toutefois eu un effet encourageant en matière de prévention sanitaire. Du 8 au 17 mars, quelque 234 000 étrangers se sont fait dépister au COVID-19 dans cette région qui entoure Séoul.
Cependant, une telle affluence soudaine a rendu difficile le respect de la distance sanitaire dans certains centres de dépistage. La préfecture a promis de renforcer les personnels de terrain et de prolonger les horaires de service afin que cela ne se reproduise pas.