Le gouvernement de Séoul et le laboratoire américain de biotechnologie Novavax cherchent à prolonger leur contrat en vertu duquel celui-ci s’est engagé à transférer à la Corée du Sud ses technologies. Un contrat qui arrive à échéance fin 2021. Objectif : s’approvisionner en vaccins anti-COVID de manière plus stable.
Les discussions en ce sens ont eu lieu lorsque le président Moon Jae-in a reçu hier le patron de l’entreprise américaine comme lors de la rencontre entre Stanley Erck et le ministre de la Santé Kwon Deok-chul, qui dirige la task force interministérielle chargée des approvisionnements de sérums contre le coronavirus.
Les deux parties se sont engagées en même temps à accélérer les procédures d’autorisation du produit de Novavax afin que celui-ci soit administré au plus vite au pays du Matin clair.
Si le feu vert est donné d’ici la fin juin, la firme américaine pourra lui livrer la moitié des 40 millions de doses commandées par l’exécutif sud-coréen avant la fin septembre. Si tel est le cas, le pays disposera de plusieurs types et d’une plus grande quantité de vaccins au second semestre.
Pourtant, il ne sera pas possible de choisir la marque du sérum que l'on souhaite recevoir, selon les autorités sanitaires.