Séoul étudie la possibilité d’exempter désormais les personnes vaccinées contre le coronavirus à l’étranger de l’obligation de se placer en quarantaine, s’ils ont reçu les injections des sérums autorisés aussi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce qu’a annoncé hier la patronne de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA).
Jeong Eun-kyeong a expliqué une telle possibilité par la différence d’un pays à l’autre de la situation liée à la vaccination.
A ce stade, un total de cinq vaccins ont été homologués d’urgence par l’agence onusienne. Il s’agit de ceux produits par les laboratoires américains Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson, le groupe britanico-suédois AstraZeneca, et le chinois Sinopharm.
La question s’est posée après une polémique précédemment lancée par une ex-députée médecin conservatrice. Sur son compte Facebook, celle-ci a posté un message sur la possible discrimination aux Etats-Unis de la reconnaissance des vaccinations anti-COVID, invoquant que la FDA, l’agence américaine des médicaments, n’avait pas approuvé l’AstraZeneca. Une hypothèse pourtant démentie par un responsable des autorités sanitaires sud-coréennes.