Les ressortissants sud-coréens vaccinés à l’étranger seront exemptés du confinement de deux semaines lorsqu’ils regagneront leur pays. Cette mesure entrera en vigueur dès le mois prochain et s’appliquera uniquement pour des motifs de visite familiale. Jusqu’à présent, seuls les individus qui se sont fait injecter un vaccin anti-COVID en Corée du Sud pouvaient en profiter.
Selon les autorités sanitaires, les sept sérums entérinés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) seront reconnus, et au moins deux semaines devront s'être écoulées après l'administration de la dernière dose conformément au nombre d'injections recommandé dans le pays en question. Les nations où les variants du virus se propagent, comme l’Afrique du Sud, sont exclues.
Les expatriés pourront se faire délivrer un document de dispense de la quarantaine dans leurs ambassades à l'étranger. Une fois rentrés chez eux, ils devront se soumettre à un test de dépistage à trois reprises. L’exécutif est en consultation avec d’autres pays pour que ses citoyens vaccinés soient exemptés du confinement à leur arrivée sur place.
Dès demain, la vaccination du reste des personnes prioritaires commence. Elle porte sur les policiers et les pompiers de moins de 30 ans et les enseignants d’écoles maternelles et des deux premières années d’école primaire. Le gouvernement prévoit d’injecter d’ici le 26 juin prochain le produit de Pfizer à 200 000 individus. Jusqu’à aujourd’hui, 11,8 millions de sud-Coréens ont reçu au moins une dose de vaccin, soit 23 % de la population.