La Corée du Sud a franchi la barre des 500 nouveaux cas positifs au COVID-19 pour le deuxième jour consécutif. Ces dernières 24 heures, 595 infections supplémentaires ont été confirmées, soit 94 de plus que la veille.
Près de 80 % des 560 contaminations d’origine locale ont été identifiées à Séoul et dans sa couronne.
Les autorités de santé sont donc préoccupées plus particulièrement par la circulation du virus dans la région métropolitaine. Des règles spéciales y seront alors mises en place dès le 1er juillet.
Quelques pistes sont privilégiées. Il s’agit de prolonger les horaires de consultation dans les centres de santé publique de la capitale, d’aménager des lieux de dépistage dans les établissements à haut risque de cas groupés, ou encore de mettre à disposition des équipes médicales qui les prendront en charge.
L’inspection sur place des établissements souvent fréquentés par les jeunes sera également menée pendant deux semaines à compter du 1er juillet. Même chose pour les établissements de divertissement, les restaurants, les cafés, les karaokés et les cybercafés. Leurs gérants comme leurs usagers devront respecter les consignes sous peine de sanctions, telles qu'une amende.
La ville d’Incheon fera elle aussi l’état des lieux de pas moins de 8 500 établissements à haute fréquentation pendant deux semaines. En cas d’infraction aux règles imposées, des mesures strictes seront appliquées.
La province de Gyeonggi, quant à elle, distribuera des kits d’auto-dépistage notamment dans les centres d’appel et les plateformes logistiques.
Côté vaccination, le nombre d’individus qui ont reçu au moins une première dose est dorénavant porté à quelque 15,3 millions, ce qui représente 30 % de la population.