Aujourd’hui, la fameuse manifestation du mercredi a célébré sa 1 500e édition. C’est un rassemblement qui se tient tous les mercredis près de l’ancien siège de l’ambassade du Japon, en plein centre de Séoul. Objectif : demander au gouvernement de Tokyo de reconnaître l’esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale et de présenter officiellement ses excuses aux victimes sud-coréennes.
Une seule personne a manifesté aujourd’hui, dans le sillage du relèvement au degré maximum du niveau de distanciation sociale dans la région métropolitaine.
Le Conseil pour la justice et la mémoire a publié un communiqué dans lequel cette ONG qui défend ces femmes de réconfort exprime sa gratitude envers les survivantes qui ont fait preuve de dignité en dépit de leur calvaire, leur souffrance et leur tristesse. Et de fustiger l’Archipel qui néglige délibérément sa responsabilité dans la colonisation de la Corée et ses crimes de guerre, entrave la solidarité des victimes de violences sexuelles en temps de guerre et fait pression pour le retrait des statues de la « fille de la paix » symbolisant ces « wianbu ».
Lors de la protestation d’aujourd’hui, deux des anciennes femmes de réconfort toujours en vie, Lee Ok-sun et Lee Yong-soo, ont pris la parole à travers une vidéo. La première a souligné que la manifestation devait se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement japonais présente ses excuses, et la seconde a dénoncé les mensonges de ce dernier.