L’héritier de l’empire Samsung, Lee Jae-yong, sortira de prison ce vendredi, conformément à l’avis du comité chargé d’examiner l’éligibilité à la libération conditionnelle des détenus, un comité sous la houlette du ministère de la Justice.
Avant de commencer l’examen hier, l’un des membres du comité a annoncé que la décision d’octroyer ou non cette clémence au patron de facto du premier conglomérat du pays serait prise selon les critères respectés depuis longtemps.
La délibération s’est déroulée à huis clos pendant environ quatre heures et demie. Et le garde des sceaux Park Beom-kye en a aussitôt avalisé le résultat. Son ministère a précisé que le comité avait finalement pris la mesure en considération de divers facteurs, notamment le sentiment de la population ou encore son comportement en cellule.
Le ministre Park a quant à lui précisé que Lee figurait sur la liste des 810 détenus qui bénéficieront de la remise en liberté conditionnelle à l’occasion du jour de la libération, le 15 août, compte tenu de la situation de l’économie nationale qui pâtit de l’effet du COVID-19 et de l’environnement économique de la planète.
Le petit-fils du fondateur du groupe est retourné en prison en janvier après sa condamnation à deux ans et demi de prison dans le scandale de corruption qui avait entraîné la chute de l'ex-présidente de la République Park Geun-hye.
Sa libération conditionnelle n’est pourtant pas synonyme de retour à ses fonctions. Pour cela, il lui faudra obtenir une approbation séparée du ministre de la Justice, selon la loi concernée. Celle-ci restreint la reprise du travail de ceux qui écopent d’une peine pour abus de confiance ou pour détournement de fonds supérieurs à 500 millions de wons pendant les cinq ans suivant la fin de l’exécution de la peine ou la décision de sa suspension.
En outre, Lee est également jugé pour deux autres affaires distinctes. Il est donc possible qu’il soit de nouveau placé derrière les barreaux selon le verdict.