Demain 14 août, c’est la Journée de commémoration pour les femmes de réconfort, victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nipponne pendant la Seconde guerre mondiale. Cette année, cela fait 30 ans que l'ancienne victime défunte Kim Hak-sun a révélé ses jours sombres pour la première fois. Une cérémonie commémorative aura lieu demain, en ligne.

La ministre de l’Egalité des sexes et de la Famille a filmé, par avance, son discours dans un parc commémoratif situé à Cheonan, dans la province de Chungcheong du Sud, où reposent les cendres de 56 victimes des atrocités commises par le Japon.

Evoquant plusieurs tentatives révisionnistes de nier ou de déformer cette histoire tragique, à l’étranger comme dans le pays, Chung Young-ai s’est engagée à lancer des projets commémoratifs, à savoir archiver des documents et des témoignages via un centre de recherche dédié à la question des « wianbu » et produire du matériel pédagogique multimédia en coréen et en anglais sur ce dossier.

Le président de la République a lui aussi préparé un message vidéo dans lequel il manifeste son respect à l’égard du dévouement des victimes pour un monde meilleur. Dans la foulée, Moon Jae-in a promis les efforts du gouvernement pour résoudre le problème en mettant l’accent sur les anciennes femmes de réconfort.