A l’occasion de l’intronisation de Yoon Suk-yeol en tant que nouveau dirigeant sud-coréen, le département d’Etat américain a une nouvelle fois souligné l’importance de l’alliance Séoul-Washington.
Son porte-parole, en la qualifiant de pivot de la paix, de la sécurité et de la prospérité de la région indopacifique, a annoncé s’attendre à ce que les deux nations continuent à coopérer pour trouver des solutions aux défis mondiaux jugés les plus urgents.
Pour Ned Price, l’alliance sud-coréano-américaine est basée sur leurs valeurs et leurs intérêts communs et sa nature essentielle ne change donc pas même après l’alternance au pouvoir dans les deux pays.
Le Pentagone a lui aussi fait une annonce similaire. Son porte-parole John Kirby en a profité pour souligner la nécessité pour la communauté internationale de s’unir face aux provocations répétées de Pyongyang et à son éventuel nouvel essai nucléaire.
Washington a déjà demandé de convoquer demain le Conseil de sécurité des Nations unies pour débattre du tir d’un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS), effectué samedi dernier par la Corée du Nord.
Et la semaine prochaine, Joe Biden sera en déplacement à Séoul et s’entretiendra en tête-à-tête avec son nouvel homologue sud-coréen. Une rencontre fixée au 21 mai.
En amont de ce voyage, la Maison blanche a affirmé rester attentive à la possibilité pour le régime de Kim Jong-un de faire exploser une nouvelle bombe atomique. Et d’ajouter que la sécurité dans cette région sera placée au cœur du premier sommet Biden-Yoon.