La Corée du Nord récolte un tiers de la somme nécessaire pour son programme balistique via des cyberactivités et c’est une question à régler absolument. C’est ce qu’a affirmé Anne Neuberger.
L’adjointe de Jake Sullivan, l’influent conseiller de la Maison blanche à la sécurité nationale, chargée de la cybersécurité et des technologies émergentes, a avancé une telle estimation devant un colloque organisé hier par le Center for a New American Security (CNAS), basé à Washington.
Selon elle, les cybercapacités de l’Etat communiste sont considérablement inquiétantes et son programme balistique est au cœur des priorités de l’administration Biden. Et celle-ci a pris plusieurs mesures « créatives » et continuera de le faire afin de dissuader le régime de Kim Jong-un d’attaquer les plateformes d’échanges de cryptomonnaies ou encore de mobiliser dans plusieurs pays ses « travailleurs » des technologies de l’information.
Dans un communiqué de presse, la présidence américaine a annoncé que Neuberger avait effectué un voyage en Corée du Sud du 25 au 27 juillet. Et d’ajouter qu’elle a échangé avec ses interlocuteurs sud-coréens sur la coopération en la matière. Son déplacement entre dans le cadre de la déclaration conjointe publiée par Yoon Suk-yeol et Joe Biden à l’issue de leur sommet en mai à Séoul. Les deux hommes se sont alors engagés à élargir la collaboration entre les deux alliés face aux cybermenaces, en particulier de Pyongyang.