A l’issue de ses entretiens bilatéraux, mercredi à Hawaï, respectivement avec ses homologues américain et japonais, le conseiller à la sécurité nationale de Yoon Suk-yeol a eu un échange avec des journalistes sud-coréens sur place.
A propos de ses discussions avec Jake Sullivan, Kim Sung-han a annoncé que celui-ci s’était engagé à examiner en personne l’impact de la loi sur la réduction de l’inflation, signée le 16 août par Joe Biden, sur les véhicules électriques construits en Corée du Sud. Selon les termes du texte, ceux-ci ne pourront pas bénéficier des subventions du gouvernement américain.
Le Conseil de sécurité nationale (NSC) des Etats-Unis pourrait donc informer Séoul des résultats de son examen, avant que la Maison blanche ne promulgue le décret concerné.
Pourtant, hier, le président Biden a une fois encore souligné que les voitures électriques devaient être construites sur le sol américain pour profiter de subventions. ll en a fait état dans un communiqué publié après l’annonce d’un nouveau projet d’investissement de Micron. Ce géant américain des semi-conducteurs a fait savoir qu’il allait débloquer 15 milliards de dollars sur dix ans pour établir une usine de fabrication de puces mémoire dans l’Idaho.
Et à propos de sa rencontre avec le Japonais Takeo Akiba, Kim a affirmé avoir eu avec lui une conversation « très productive » sur le réchauffement des relations entre les deux pays voisins, ainsi que sur la question nord-coréenne.