Cette année encore, l’Assemblée générale des Nations unies adoptera une résolution condamnant les violations des droits de l’Homme en Corée du Nord. Avant cela, ses pays membres concernés mènent actuellement des consultations sur l’ébauche du texte préparé, comme chaque année, par l’Union européenne.
A ce propos, l’administration de Yoon Suk-yeol se démarque de sa prédécesseure. De fait, elle participe activement aux consultations, voire envisage favorablement de rejoindre la liste des Etats qui proposent la résolution. La décision finale sera toutefois prise en considération de différents facteurs. C’est ce qu’a annoncé hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Lors d’un point de presse, Lim Soo-suk a évoqué la nécessité de respecter, au nord de la péninsule aussi, le principe de l’universalité des droits humains.
Sachez que si Séoul avait proposé le texte conjointement avec les autres nations entre 2008 et 2018, il ne l’a pas fait depuis 2019, soucieux de ménager ses relations avec Pyongyang.
Interrogé si le gouvernement de Yoon Suk-yeol cherche alors à faire entendre la différence avec celui de Moon Jae-in sur les rapports intercoréens, le porte-parole a répondu que l’exécutif faisait face aux multiples menaces du régime de Kim Jong-un, tout en laissant la porte du dialogue toujours ouverte.