Les yeux des sud-Coréens sont tournés vers la possibilité de l’inscription de l’ensemble des tombes de Gaya au patrimoine mondial de l’Unesco lors d’une réunion du Comité du patrimoine mondial qui aura lieu probablement en septembre en Arabie saoudite.
Séoul cherche en effet à inscrire un total de sept tombes de Gaya, une confédération de chefferies qui régnait sur le centre et le sud de la péninsule coréenne du 1er au 6e siècle. Si l’inscription a lieu, il s’agira du 16e bien sud-coréen reconnu à l’échelle internationale.
La 45e session du comité était initialement prévue du 19 au 30 juin de l’année dernière à Kazan, en Russie, mais, suite à l’invasion de l’Ukraine par Moscou, un total de 46 pays membres se sont opposés à la tenue de la réunion et le président russe du comité a démissionné. Alors que l’Arabie saoudite, élue au comité, a proposé d’ouvrir la session du 10 au 25 septembre dans sa capitale, le calendrier et l’ordre du jour seront fixés mardi à Paris durant une réunion spéciale.
Par ailleurs, l’île de Hashima du Japon, qui abrite un site industriel où des Coréens ont été forcés à travailler durant la colonisation, fera elle aussi l’objet de discussions. Pour rappel, le comité avait adopté une résolution incitant Tokyo à déposer un rapport sur l’état de conservation, en rappelant qu’il manquait d’explications sur ce travail forcé. Le gouvernement japonais avait cependant réitéré qu’il n’existait aucune discrimination envers les travailleurs coréens.